dimanche 9 décembre 2012

HISTOIRE DE FAMILLE : Mon arrière grand père Jean Henri RABILLER, Compagnon du Devoir maréchal ferrant


Jean Henri Louis RABILLER (1862 - 1935), maréchal ferrant,
Compagnon du Devoir dit "Vendéen le Bien Décidé"

rue Saint Jacques à Angers (49)







archives de la Maison des Compagnons d'Angers
Rabiller Henri, dit "Vendéen le Bien Décidé" reçu a Bordeaux à l'hiver 1880 et à fait le pèlerinage de la Sainte Baume  le 28 mai 1882





vers 1913 - Henri RABILLER  (à gauche) devant sa maréchalerie rue saint Jacques à Angers

















Jean RABILLER, communément appelé Henri, naquit en Vendée en 1862 à Aizenay dans une famille de 4 enfants; son père Louis Rabiller est cultivateur puis meunier et sa mère Marie Louise Libaud . La maison familiale se situait  rue des Trois quarts à Aizenay.

     1879 - Vers 17 ans , Il commença son apprentissage  qui dura de 2 à 3 ans et entra en Compagnonnage
1882 -  Il devint Compagnon lors de la réception à Bordeaux à l'hiver 1880 et effectua son pèlerinage à la  Sainte Baume en avril 1882;




SERVICE MILITAIRE : une épopée qui le conduit dans les sables sahariens du sud Tunisien



Service de révision : Effectué au bureau de recrutement de la Roche sur Yon
Rabiller Jean Henri Louis né, le 4 mars 1882 à Aizenay canton de  Poiré sur Vie, département de la Vendée,     profession de Maréchal ferrant , fils de Louis Rabiller et de Marie Louise Libaud domicilés à Aizenay
numéro de tirage au sort dans le canton de Poiré sur vie N° 12. (mauvais numéro !!!!)
 Décision du conseil de Révision : BON (pour le service) pour cinq ans !
Signalement : cheveux et sourcils : chatains. Yeux : bruns frond : large  nez :  ordinaire   bouche : moyenne
menton : rond visage : ovale  Taille : 1 m 68   n Degré d'instruction :  1, 2, 3 ,  (Degré 0 : ne sait ni lire ni écrire Degré 1 : sait lire seulement ,Degré 2 : sait lire et écrire Degré 3 : possède une instruction primaire plus développée Degré 4 : a obtenu le brevet de l’enseignement primaire Degré 5 : bachelier, licencié, etc. (avec indication de diplôme)






EXTRAIT DU DOSSIER MILITAIRE AD VENDEE

 

AFFECTATION  : au 12é Régiment de Cuirassiers  (casernement de Rambouillet)

incorporation à compter du 2 X (octobre) 1883  arrivé au corps le 6 octobre 1883  Soldat de 2eme classe numéro matricule 1796 .



La vie de corps n'a pas été "un long fleuve tranquille"


Notre Henri RABILLER ne semble pas avoir la fibre militaire notamment en ce qui concerne la discipline. Nous remarquons déjà que l'incorporation s'est faite avec quatre bons jours de retard (?)
Puis, une envie irrésistible et répétée de "faire le mur et quelques trucs du genre mettre du savon dans les yeux pour s'exonérer de quelques corvées fastidieuses" l' amènent devant la Commission de Discipline du Régiment.
Résultat : le soldat RABILLER est catalogué comme "forte tête" et condamné à de nombreux jours d'arrêt puis ...  à une affectation disciplinaire :
On le "passe"  à la 1ère Compagnie de fusiliers de discipline et on l'expédie en Tunisie pour deux ans du 8 février 1886 au 4 juillet 1888
On dit que les voyages forment la "jeunesse" mais là c'est "du lourd". car il s'agit des bataillons d'Afrique "les Bat d'Af" où se côtoient outre des volontaires mais aussi des jeunes hommes  déjà condamnés dans le civil, au moment où ceux-ci devaient faire leur service militaire, et des militaires sanctionnés, .  il est clair qu'il y régnait une discipline bien plus forte que dans les autres unités de l'armée.
Pour se rendre bien compte du bourbier où il s'est trouvé, il faut lire ce qui suit :

" BIRIBI
Mot d'argot servant à désigner l'ensemble des formations disciplinaires et pénitentiaires de l'armée française. Ces formations sont : 1° Les Compagnies de Discipline ou Sections Spéciales de Correction ; 2° Les Ateliers de Travaux Publics ; 3° Les Pénitenciers Militaires.
Les Compagnies de Discipline ont été créées par ordonnance royale de 1818, pour recevoir les soldats qui, sans avoir commis de délits justiciables des Conseils de Guerre, persévèrent néanmoins, par leur insubordination ou leur « déplorable » conduite, à porter le trouble et le mauvais exemple dans les corps dont ils font partie. Les motifs qui déterminent ordinairement l'envoi à la Discipline, sont : l'insolence à l'égard des supérieurs hiérarchiques, l'ivresse, l'absence illégale, les mutilations ou simulations d'infirmités dans le but de se soustraire au service ; enfin, la dépravation sexuelle. Mais on peut y être envoyé pour propagande politique sous les drapeaux, lorsqu'il s'agit de doctrines révolutionnaires, ou jugées contraires à l'ordre social établi.
Lorsque pour l'un quelconque des méfaits ci-dessus, ou par la surabondance des punitions encourues par lui, un soldat s'est signalé à l'attention du cadre le colonel du régiment a faculté de convoquer un Conseil de Discipline, composé de sept officiers, qui auront à se prononcer sur l'utilité qu'il pourrait y avoir à diriger l'intéressé sur une Compagnie Disciplinaire, les moyens dont disposent les corps réguliers étant insuffisants pour le contraindre à l'obéissance passive, à laquelle sont tenus les citoyens sous l'uniforme.
Le soldat visé est interrogé par le Conseil, mais il n'est assisté d'aucun défenseur, et il n'a pas le droit de faire appel à un avocat. Le Conseil siège à huis-clos. Les délibérations ont lieu hors de la présence de l'intéressé, auquel la décision prise par ses supérieurs n'est signifiée que lorsque tout est terminé, et qui ne possède contre elle aucun recours.
Les disciplinaires sont considérés comme des punis, et non comme des condamnés en cours de peine. Le temps passé par eux à la Discipline compte donc comme temps de service.
Dans l'argot des régiments, les disciplinaires ont été surnommés les Camisards. Leur uniforme se compose d'une capote et d'un pantalon gris sans ornements, avec un képi gris à bande bleue, muni d'une grande visière de cuir.                                                        La Marine, les Bataillons d'Afrique, la Légion Étrangère et les Tirailleurs indigènes ont des sections particulières de discipline. Les punis en provenance de la Marine ont été surnommés : Peaux de Lapins.
La 1re Compagnie de Discipline est située à Gafsa, en Tunisie; les autres sont en Algérie : la 2e à Biskra ; la 3e à Méchérta ; la 4e à Aumale. Il existe de plus en Algérie un corps de discipline renforcée : c'est celui des Pionniers ou Incorrigibles, établi à Guelma.
Il est enfin des Compagnies Disciplinaires d'où l'on revient rarement, et qui représentent le troisième degré dans la rigueur. Ce sont celles qui ont été reléguées dans des colonies lointaines et insalubres, telles que le Sénégal et Madagascar, et dont le Dépôt est à l'Ile d'Oléron. Les malheureux qui pâtissent dans ces chiourmes ont été surnommés les Cocos.                                            Les disciplinaires sont de perpétuels consignés. Ils ont le crâne tondu et la face entièrement rasée comme les bagnards. En outre des exercices en armes ils sont astreints à de durs travaux. Ils sont envoyés d'ordinaire aux Sections pour une durée de six mois au moins, à la suite desquels ils sont réintégrés dans des régiments réguliers si leurs notes sont satisfaisantes. Mais, en raison de la brutalité coutumière de nombre de petits gradés, il est très difficile, même avec la meilleure volonté du monde, d'échapper à de nouvelles punitions, surtout lorsque l'on a le malheur d'avoir une tête ou des principes qui ne leur conviennent pas. Et, lorsque l'on obtient enfin la réintégration, on se heurte fréquemment à de nouveaux obstacles : l'hostilité systématique de chefs qui ont en horreur les anciens camisards, qui ne peuvent supporter de les voir sur les rangs avec les autres hommes, et les « cherchent » jusqu'à ce qu'ils les aient renvoyés dans l'enfer dont ils avaient, à force de patience, réussi à s'évader
En 1910, après de violentes campagnes de presse suscitées par l'assassinat du bataillonnaire Aernoult, au poste de Djenan-ed-Dar, dans le Sud Oranais, une satisfaction partielle fut donnée à l'opinion publique. On annonça officiellement la suppression des Compagnies de Discipline et leur remplacement par des Sections Spéciales de Correction casernées en France, sous le contrôle sévère de la métropole. Ceci produisit une impression d'autant plus grande que la plupart des gens étalent portés à croire que Biribi ce n'étaient que les Compagnies de Discipline, et que cette institution allait pour toujours.
 Jean MARESTAN.   http://www.encyclopedie-anarchiste.org

 






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voici quelques éléments glanés dans le livre de Dubois-Dessaulle "Camisards, peaux de lapins et cocos" édité en 1901. 
Armée de terre. 
 
1ère compagnie de fusiliers de discipline. Portion principale à Gafsa (Tunisie). 
Un détachement à Métrech.
 
Un détachement à El Guéttar. 
Un détachement à Fériana.
 
Il y a aussi des détachements de route temporaires.
 
 
        


    


carte de la tunisie 
          le  17è de ligne souvenir de Gafsa ( les mutins du 17e régiment d'infanterie de ligne y furent envoyés)

 vue de Gafsa au porte du désert
         


    


Donc, il semble bien que ce soit "l'absence illégale" (d'après Simone) qui soit à l'origine de ce changement de régime pour notre arrière papy !!!
Toute histoire à une fin. Et la sienne c'est une bonne FIN car le 4 JUILLET 1888 il quitte sa Compagnie de discipline pour la Métropole et prend le statut de réserviste. On l'affecte dans la réserve de l'armée active au Régiment d'infanterie à la Roche sur Yon le 1er juillet 1888,
mais ....   son  ATTESTATION DE REPENTIR LUI EST REFUSEE  !!!!


Enfin, il se fait réformé N°2 par la Commission spéciale de la Roche sur Yon dans sa séance du 29 Août 1889; " pour infirmité ne pouvant être attribuée au service militaire (extension permanente du pouce droit suite à un panaris " !!)   (?)


Pendant cette période de réserve ces lieux de résidence ont été :
Dates                                     Commune                                                   Subdivision       Résident /Domicile

20 AVRIL 1888                    ANGERS n°11 rue de la Sérine (1)                    Angers                   R
14 AOUT 1889                    ANGERS N°18 Faubourg Saint Michel          Angers                       R

1 -  [de la rue de la Croix-Blanche à la rue de la Roë] Date dénomination : 11/03/1893       informations militaires : Dossier militaire RABILLER Jean n°520 AD

RETOUR A LA VIE CIVILE




1887-1890 ? -  De retour à la vie civile, il fit l'acquisition  d'une maréchalerie qui se trouvait rue Saint Jacques à Angers.
     1891
 mariage : Jean RABILLER, épousa Marie Alexandrine DESFORGES, le 11 février 1891 à Sablé sur Sarthe.  Lui avait 29 ans, elle, 26.   

      
De cette union naquit 10 enfants.
Beaucoup moururent à la naissance ou peu après, 6 "résistèrent".
 Henri RABILLER ca 1893- 1912




     1887 - 1923 -   Le Compagnon  HENRI dit "vendéen le Bien Décidé" porta bien haut , toute sa vie, le surnom qu'on lui avait attribué....  Il  était réputé pour avoir un caractère bien trempé .
Nous savons que la maréchalerie Rabiller avait la réputation de ferrer les "carnes" c'est-a-dire les chevaux caractériels ou à problème . Cette réputation dépassait largement les limites de la ville d'Angers car on venait parfois de tout le département pour des cas difficiles.   Il aurait été  Président de la maison (section ?)  des Compagnons d'Angers. ( informations a confirmer?)

Ce caractère entier se retrouve dans quelques histoires que l'on raconte de lui dans la sphère familiale.
"Un jour qu'il était de sortie avec sa seconde épouse rue Saint Jacques, il vit venir sur le trottoir d'en face un individu muni d'une canne de compagnonnage. Il dit a sa femme que le comportement dudit individu lui paraissait curieux et fantaisiste pour qu'il soit un vrai compagnon. Il alla s'en assurer en traversant la rue et adressa au passant quelques mots ou formules compagnonniques. Devant la non réponse de ce dernier à ses questions, il lui arracha des mains cette canne et lui prodigua une raclée exemplaire sur le champ. Après enquête, il s'avéra que ladite canne avait été empruntée "pour faire bien" à un compagnon, à son insu."*
Réputé comme une "bête de travail", il avait aussi celle d'être un  bon vivant. Lorsqu'il décidait de prendre un peu de bon temps, "Il lui arrivait de faire venir le fiacre pour aller rejoindre ses amis au Ralliement (Place du  Ralliement à Angers) et n'en revenir quelquefois pas avant plusieurs jours  en laissant la maréchalerie à son commis".





vers 1913 - Henri RABILLER  (à gauche) devant sa maréchalerie rue saint Jacques à Angers avec son fils Louis tenant la patte du cheval

Son caractère entier s'exprimait aussi, quotidiennement, dans le cadre familial comme le montrent les relations père - enfants qui ne devaient pas être de tout repos dans la maréchalerie ! D'après Simone (sa petite fille de son fils Louis)," le grand père poussait de temps en temps ses fils entre les pattes des chevaux" "histoire de les endurcir un peu".
Ainsi, à l'âge où ses fils quittèrent l'école  (sauf Henri, l'aîné, probablement plus brillant que les autres), Jean Henri dit "vendéen Bien Décidé", patron de cette maréchalerie, dut les récupérer en apprentissage l'un après l'autre. Pourtant aucun d'entre eux ne prit la succession du père.
 Louis le quatrième fils, fit même une "fugue légendaire" du domicile paternel à l'âge de 18 ans. Il se retrouva à travailler à Nantes comme manutentionnaire sur les quais de la Fosse pour "ne pas subir les foudres de la colère paternelle".  Au moment de ces événements, Louis n'était pas majeur, la majorité était alors fixée à 21 ans. Mais comme il avait trouvé du travail, comme il n'avait rien fait d'illégal, on ne le "rapatria" pas sur Angers. On peut imaginer la colère du père Jean . Peu après Louis rencontre Simone; elle a son âge, elle est charmante, et bientôt  Simone se retrouve  enceinte. Louis voudrait bien se marier mais … il faut l'autorisation paternelle car il est encore mineur. On imagine la réaction de Jean Rabiller au milieu de sa maréchalerie : refus !
Un garçon, Louis, naquit en 1922. Le mariage se fit quand même devant la situation.
Cette grosse fâcherie demeurera entre père et fils, puisqu'à la mort du fils,  le père aurait dit : "il est mort depuis déjà longtemps pour moi".


Veuf de sa première femme décédée   le 26 juillet 1915  , Marie Deforges fut retrouvée morte dans son jardin de la rue Saint Jacques, victime d'une hémorragie cérébrale : elle avait 50 ans !





   

vers 1915 (à 53 ans) en compagnie de ses cinq enfants (l'aîné de ses fils n'est pas sur la photo ainsi que sa femme car tous les deux sont décédés)


FEVRIER 1923 - Henri  a 61 ans (à droite au premier rang) sur la photo du mariage de sa fille  Georgette avec  Georges Brulay (au centre) a droite du couple la mère du marié . Derrière le marié ,Marie Levau veuve Gilet qu'il va épouser en seconde noce quelques mois plus tard. Elle lui aurait dit " maries-"donc d'abord ta fille, pour nous on pourra faire cela plus simplement" Je vais connaitre cette deuxième grand mère, à la fin de sa vie, avant l'age de mes quatre ans.(10 janvier 1955) Mon grand père (Louis quatrième fils de Henri et ma grand mère maternel ne sont pas au mariage parce qu'ils attendent ma mère Simone.("anecdote du nouveau né en devenir qui est maintenant grand mère et arrière grand mère")






1923 -  Marié le 13 octobre 1923, Angers,49000,Maine et Loire,Pays de la Loire,FRANCE, en seconde noce  avec


 Marie Julie LEVEAU 1869-1955                  

Cette même année 1923, Il abandonna le métier de maréchal-ferrand et ferma sa maréchalerie  car  il devint aveugle.
 Il mourut le   le 6 avril 1935 - Angers,49000,Maine et Loire,Pays de la Loire,FRANCE , à l’âge de 73 ans.





CORRESPONDANCES
De Emile Rabiller à son frère Henri[1] maréchal expert - rue St Jacques - Angers
carte postale "Famille Boisbouvier/ Rabiller/ Aizenay/ Trois quarts"
Cher frère
Merci de la photographie. On dirait que la Bousette a mangé un topinambour[2] ! Les vignes sont belles ; mais il manque de la chaleur.
Tout le monde va bien.
Bien le bonjour à tous
                                




       sur la photo est indiqué : " Les reconnais-tu tous !" 9 10 h 17 -6  1912
                                            envoyé d'Aizenay le 17 juin (19)12



 

 
  


   de Gabi à son père   (classe 1918 vraisemblablement incorporé en 191_7)     12 ème Régiment de DRAGONS    Troyes?
Cher père
Veux-tu me mettre de côté toute la paille de fer pour astiquer mon casque et mon sabre. Je la prendrai à ma première permission. Je ne reçois pas souvent de lettre
de Jean Rabiller à son frère Emile - Aizenay
Cher frère et chère belle-sœur
Je vous dirai que Georgette reçoit la confirmation aujourd'hui dimanche et elle fera sa 1ère communion le 8 septembre.
Je vous dirai que les bottes (?) à Louis sont très bien. Il vous remercie beaucoup.
Nous vous embrassons tous
De l'ouvrier "Lambert" à son patron Jean Rabiller
Patay le 20/11/1907
Cher patron
Je vous récris de nouveau pour vous dire que ça ne va pas beaucoup mieux. On m'a fait l'opération deux fois dans la main. Pour le moment je ne travaille pas et je commence à trouver le temps long d'être tous les jours à ne rien faire. Pour le moment, il ne faut pas y compter car je crois que j'en ai pour au moins un mois car de ce temps la cane guérit pas vite ! Dans quelque temps je vous récrirai de nouveau.
Recevez mes salutations les plus dévouées.
Je vous envoie en même temps ma tête. (photo ?)
Bonjour à toute la famille





 M Emile Rabiller fils   Angers le 13/11/1905

Cher oncle et chère tante

On se porte tous bien pour le moment ; votre filleul Louis a la coqueluche ainsi que Maurice. J'espère que vous vous portez bien ainsi que Raymond.
On s'est tous fait photographier hier. On vous enverra une grande photographie.
bien le bonjour à toute la famille
Rien de plus à vous dire

Signé : Henri Rabiller

note sur la carte :Devinez qui est celui qui se trouve sur cette carte.



Gaston à Henri Rabiller – maréchal ferrant – faubourg St Jacques – Angers
 [1] en fait il s'agit de Jean qui se faisait appeler Henri, c'était son 2ème prénom  - (Gaston son deuxième fils)
Vannes le 19/10/1909
Cher patron
Je vous envoie 2 mots pour vous dire que ce n'est pas la peine de compter sur moi pour le moment car les conditions que vous me faites ne sont pas comme celles que j'ai à Vannes. J'ai 80F, nourri, couché et blanchi.
Bien le bonjour à toute la famille.
D'un certain Emile Charbonneau à Henri Rabiller
Carte "Provence"
le 19/10/1916
Amical bonjour et souvenir de passage
38e artillerie 8e batterie PHR 47e section – armée d'orient (Nîmes)
De son copain E. Raguin à Jean Rabiller
Chemillé le 28 janvier 1917
Mon vieux copain
Je suis arrivé en première ligne. Les fils de fer barbelés ne m'ont pas trop épouvantés. Les blaukhauss ne sont pas trop terribles et je crois que je pourrai y tenir. La table est bonne et le vin est délicieux avec ça on va loin. J'espère voir Berthé (?) ces jours.
Bonjour à toute la famille


Extrait de  HISTOIRE DE FAMILLE
Gilbert BOISBOUVIER à Gennes (49) Nov 2012
arrière petit fils (maternel) de Jean Henri RABILLER
dit "Vendéen le Bien Décidé"







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